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Jason Marinho
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Comment louer sa maison de vacances

Démarches, fiscalité et rentabilité expliquées simplement. Maximisez vos revenus locatifs en gardant 100% de vos gains.

Image qui représente l'activité proposée
Jason Marinho
14 Novembre 2025

Pourquoi louer sa maison de vacances ?

Vous possédez une résidence secondaire qui reste vide plusieurs mois par an ? Ou vous partez en vacances et votre résidence principale pourrait générer des revenus pendant votre absence ? La location saisonnière répond à ces deux situations avec des avantages concrets.

Des revenus complémentaires significatifs

Une maison louée 8 semaines par an à 800€ la semaine génère 6 400€ de revenus bruts annuels. Une villa en bord de mer louée 16 semaines à 1 500€ atteint 24 000€. Ces chiffres varient énormément selon la localisation, le standing et la période, mais le potentiel existe dans toutes les régions françaises.

La différence majeure réside dans le choix de la plateforme. Sur une plateforme à commission classique facturant 15% de frais, vos 6 400€ deviennent 5 440€ nets. Sur Driing qui fonctionne sans commission, vous conservez l'intégralité des 6 400€. Sur une année, cela représente 960€ d'économie pour ce seul exemple.

Entretien et sécurité du bien

Un logement occupé régulièrement vieillit mieux qu'un logement fermé. L'humidité, les problèmes de plomberie ou les pannes électriques sont détectés rapidement par les locataires. Vous êtes alerté avant que les dégâts ne s'aggravent.

Par ailleurs, une maison visiblement habitée dissuade les cambrioleurs. Les voisins constatent une présence régulière, ce qui rassure et maintient une vie dans le quartier.

Financer vos propres vacances

Certains propriétaires louent leur résidence principale pendant leurs congés d'été pour financer leur séjour ailleurs. Avec deux semaines de location à 1 200€ la semaine, vous financez un séjour équivalent dans une autre région tout en rentabilisant votre bien.

Linge fourni et préparé pour votre arrivée. Location tout inclus sans frais cachés pour un séjour sans contrainte.

Les règles à connaître avant de commencer

Résidence principale vs résidence secondaire

Si vous louez votre résidence principale (logement que vous occupez plus de 8 mois par an), vous pouvez la mettre en location jusqu'à 120 jours par an maximum, tous locataires confondus. Au-delà, votre logement perd son statut de résidence principale avec des conséquences fiscales.

Dans certaines communes (Paris, Lyon, Bordeaux, Aix-en-Provence notamment), vous devez déclarer votre activité en mairie et obtenir un numéro d'enregistrement, quelle que soit la durée de location. Ce numéro doit figurer sur vos annonces.

Si vous louez une résidence secondaire, aucune limite de durée ne s'applique. Vous pouvez louer toute l'année si vous le souhaitez. La déclaration en mairie reste obligatoire dans les communes qui l'exigent.

Déclaration et formalités administratives

Vous devez obligatoirement déclarer votre activité de location meublée au greffe du tribunal de commerce via le formulaire Cerfa P0i dans les 15 jours suivant votre première mise en location. Cette démarche vous attribue un numéro SIRET.

Ensuite, remplissez le formulaire Cerfa 14004*04 pour informer votre mairie de votre projet. Certaines mairies délivrent un numéro d'enregistrement que vous devrez mentionner dans toutes vos annonces sur les plateformes de location.

Vérifiez également le règlement de copropriété si votre bien en dépend. Certaines copropriétés interdisent ou limitent strictement les locations de courte durée. Cette vérification évite des conflits ultérieurs avec le syndic ou les copropriétaires.

Assurance habitation

Contactez votre assureur avant la première location. Informez-le que vous allez accueillir des locataires de passage. Votre contrat multirisque habitation standard couvre généralement la présence de tiers, mais mieux vaut le confirmer explicitement.

Si votre assureur exige une extension de garantie ou une surprime, comparez avec d'autres assureurs spécialisés dans les locations saisonnières. Les tarifs varient considérablement d'un assureur à l'autre pour des garanties similaires.

Pensez également à souscrire une garantie villégiature qui couvre les dommages que vous pourriez causer au propriétaire si vous êtes locataire de votre résidence principale et que vous la sous-louez.

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Comprendre la fiscalité en 5 minutes

La fiscalité de la location meublée touristique relève des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC). Deux régimes d'imposition existent : le micro-BIC et le régime réel.

Le régime micro-BIC (simplifié)

Le micro-BIC s'applique automatiquement si vos recettes annuelles ne dépassent pas certains seuils, et que vous ne choisissez pas le régime réel.

Pour 2024, les seuils et abattements sont :

  • Meublé de tourisme non classé : seuil de 77 700€, abattement forfaitaire de 50%
  • Meublé de tourisme classé ou chambre d'hôtes : seuil de 188 700€, abattement de 71%

Cela signifie que si vous percevez 10 000€ de loyers avec un meublé non classé, seuls 5 000€ (après abattement de 50%) seront imposés à votre tranche marginale d'imposition + prélèvements sociaux (17,2%).

Attention : changements à partir de 2025. La loi de finances 2024 modifie progressivement ces règles. Pour les revenus perçus à partir du 1er janvier 2025, les meublés non classés voient leur seuil abaissé à 15 000€ et leur abattement réduit à 30%. Les meublés classés conservent le seuil de 77 700€ mais perdent l'abattement majoré (passage de 71% à 50%).

Ces changements visent à réguler le marché de la location touristique et favoriser la location longue durée dans les zones tendues.

Le régime réel

Si vos recettes dépassent les seuils du micro-BIC, ou si vous préférez déduire vos charges réelles, vous basculez au régime réel. Vous devez alors tenir une comptabilité conforme et déclarer votre résultat via le formulaire 2031.

Le régime réel permet de déduire toutes vos charges : intérêts d'emprunt, taxe foncière, assurances, frais de gestion, travaux d'entretien, amortissement du bien et du mobilier. Si vos charges dépassent 30 à 50% de vos recettes, le régime réel devient plus avantageux fiscalement.

Vous devez faire ce choix avant la date limite de dépôt de votre déclaration de revenus. Il engage pour au moins 2 ans. Faites-vous accompagner par un expert-comptable pour optimiser cette décision.

Déclaration pratique

Les revenus se déclarent sur votre déclaration complémentaire 2042 C PRO, dans la section "Revenus des locations meublées non professionnelles". Vous indiquez le montant total des loyers perçus (charges comprises). L'abattement forfaitaire s'applique automatiquement.

N'oubliez pas la taxe de séjour. Selon votre commune, vous devez la collecter auprès des locataires et la reverser à la mairie. Les tarifs varient de 0,20€ à 4€ par personne et par nuit selon le type de logement et la commune. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître le montant applicable.

Pour plus de détails sur les régimes d'imposition, consultez la page officielle des impôts qui détaille tous les cas de figure.

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Choisir sa plateforme de diffusion

Le choix de la plateforme impacte directement vos revenus nets. Voici les principaux modèles économiques du marché.

Les plateformes à commission

Les plateformes traditionnelles (Airbnb, Booking, Abritel) facturent des commissions entre 12% et 18% sur chaque réservation. Ces commissions sont prélevées soit sur le propriétaire, soit partagées entre propriétaire et voyageur, soit uniquement sur le voyageur avec un prix de location gonflé.

Exemple concret : vous louez votre maison 1 000€ la semaine. Sur Airbnb avec une commission propriétaire de 15%, vous recevez 850€ nets. Sur 10 semaines de location annuelle, cela représente 1 500€ de commissions versées à la plateforme.

Ces plateformes offrent en contrepartie une forte visibilité, un système de paiement sécurisé, une assurance hôte et un service client. Pour débuter ou pour des biens très concurrentiels, cette visibilité peut justifier la commission dans un premier temps.

Les plateformes sans commission

Driing fonctionne sur un modèle d'adhésion annuelle pour les propriétaires (à partir de 49€/an), sans aucune commission sur les réservations. Le voyageur paie le prix affiché, le propriétaire reçoit l'intégralité de ce prix.

Même exemple : maison à 1 000€ la semaine. Vous recevez 1 000€ nets. Sur 10 semaines, vous conservez 10 000€ au lieu de 8 500€. L'économie de 1 500€ par an représente plus de 30 fois le coût de l'adhésion.

Le modèle sans commission fonctionne particulièrement bien quand vous avez déjà une clientèle fidèle, une bonne réputation ou un bien qui se loue facilement (emplacement recherché, équipements de qualité). La transparence tarifaire attire également les voyageurs lassés des frais cachés des grandes plateformes.

Notre conseil

Commencez par référencer votre bien sur Driing pour tester le marché sans engagement lourd. L'adhésion annuelle modeste vous permet d'évaluer la demande. Si votre bien se loue bien, vous n'avez aucune raison de partager 15% de vos revenus avec une plateforme intermédiaire.

Certains propriétaires utilisent une stratégie de multi-diffusion : présence sur Driing pour les réservations directes, complétée ponctuellement par d'autres canaux en cas de trous dans le calendrier. Attention alors à bien synchroniser vos calendriers pour éviter les doubles réservations.

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Préparer son bien pour la location

L'équipement minimal obligatoire

Un meublé de tourisme doit comporter le mobilier et les équipements nécessaires au séjour. Concrètement, cela signifie :

Dans la chambre : lit avec matelas en bon état, literie complète (draps, couette ou couvertures, oreillers), rangements (armoire ou penderie), volets ou rideaux occultants.

Dans la cuisine : plaques de cuisson, réfrigérateur, vaisselle et couverts en nombre suffisant pour la capacité d'accueil, ustensiles de base (casseroles, poêles, plats), four ou micro-ondes.

Dans la salle de bain : douche ou baignoire fonctionnelle, lavabo, WC (dans la salle de bain ou séparés), mobilier de rangement.

Équipements de sécurité obligatoires : détecteur de fumée normalisé et fonctionnel, système de sécurité pour la piscine si vous en avez une (alarme, barrière, abri ou couverture).

Concernant le linge, deux approches existent. Certains propriétaires fournissent draps et serviettes lavés entre chaque location, d'autres demandent aux locataires d'apporter leur linge. La première option améliore l'expérience client et justifie un prix légèrement supérieur. Prévoyez au minimum deux jeux complets pour gérer les rotations.

Les équipements qui font la différence

Au-delà du minimum, certains équipements augmentent significativement votre taux d'occupation et vous permettent de pratiquer des prix plus élevés :

Wi-Fi performant : indispensable aujourd'hui, même en zone rurale. Les locataires télétravaillent, les enfants regardent des séries, tout le monde a besoin de connexion. Testez votre débit et investissez dans un répéteur si nécessaire.

Lave-vaisselle : apprécié sur tous les types de séjour, il fait gagner du temps aux vacanciers et améliore leur confort.

Machine à laver : particulièrement attendue pour les séjours de plus d'une semaine ou pour les familles avec enfants.

Climatisation ou ventilateurs : dans les régions à forte chaleur estivale, c'est un argument de location majeur. Sans climatisation, votre bien sera difficile à louer en juillet-août dans le Sud.

Extérieur aménagé : salon de jardin, barbecue, transats. Les locataires cherchent à profiter de l'extérieur, ces équipements sont souvent décisifs dans le choix entre deux biens similaires.

Équipements enfants : lit bébé, chaise haute, barrière d'escalier. Proposer ces équipements gratuitement vous ouvre le marché des familles sans qu'elles aient à tout transporter.

L'état de propreté

C'est le critère numéro 1 des avis négatifs. Un logement impeccable évite 90% des problèmes. Organisez un ménage approfondi entre chaque location : sols, sanitaires, cuisine, vitres, poussière sur tous les meubles, vérification du réfrigérateur et des placards.

Si vous ne pouvez pas assurer le ménage vous-même (logement éloigné de votre domicile), budgétez 60 à 120€ par ménage selon la surface et confiez cette tâche à un professionnel local. C'est un investissement rentable : un avis 5 étoiles sur la propreté vous amène 10 nouvelles réservations.

Fournissez les produits de base pour le premier jour : savon, papier toilette, éponge, liquide vaisselle, sacs poubelles. Ce geste est apprécié et coûte moins de 10€ par rotation.

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Créer une annonce efficace

Photos : la clé des réservations

80% des locataires choisissent d'abord avec leurs yeux. Des photos de qualité multiplient vos réservations par 3 à 5 par rapport à des photos médiocres.

Photographiez en journée avec lumière naturelle. Ouvrez les volets et rideaux, allumez toutes les lumières. Dégagez les plans de travail et surfaces visibles, rangez les objets personnels. Chaque pièce doit respirer l'espace et la propreté.

Prenez minimum 15 photos :

  • 1 photo façade
  • 2-3 photos salon
  • 1 photo par chambre
  • 2 photos cuisine
  • 1 photo par salle de bain
  • 3-4 photos extérieur (terrasse, jardin, vue)
  • 1-2 photos équipements spéciaux (piscine, cheminée, etc.)

Photographiez depuis les angles de la pièce, pas du centre. Cela donne de la profondeur et montre mieux les volumes. Tenez l'appareil à hauteur de taille, pas de poitrine, pour un rendu plus naturel.

Si vous n'êtes pas à l'aise avec la photo, investissez 150-300€ dans un photographe professionnel spécialisé immobilier. Cette dépense se rentabilise dès les premières locations.

Titre et description

Le titre doit être descriptif et contenir les informations clés : type de logement, nombre de personnes, localisation précise, atout principal.

Exemple faible : "Belle maison à louer"
Exemple fort : "Villa 8 personnes avec piscine - 5 min plage - Bandol"

Dans la description, structurez les informations :

  • Premier paragraphe : vue d'ensemble (type de bien, capacité, emplacement, atout majeur)
  • Deuxième paragraphe : description des pièces et équipements
  • Troisième paragraphe : extérieur et stationnement
  • Quatrième paragraphe : environnement et distances (plage, commerces, activités)

Soyez factuel et précis. Indiquez les distances réelles, pas "à proximité" ou "à deux pas". Un voyageur qui découvre que "proche plage" signifie 20 minutes en voiture vous laissera un avis négatif.

Mentionnez les éventuelles contraintes : escalier sans rampe, route d'accès pentue, vis-à-vis, bruit ferroviaire ou routier. Mieux vaut perdre une réservation inadaptée qu'avoir un locataire déçu et un avis 2 étoiles.

Tarification

Analysez les prix pratiqués pour des biens similaires dans votre secteur. Regardez 5 à 10 annonces comparables (même capacité, même standing, même distance mer/centre) et positionnez-vous dans la fourchette médiane.

N'ayez pas peur de tarifer correctement. Un bien sous-évalué attire des locataires cherchant le prix le plus bas, pas nécessairement les plus respectueux. Un prix cohérent avec la prestation filtre naturellement vers une clientèle de qualité.

Pratiquez une tarification dynamique :

  • Haute saison (juillet-août pour le littoral) : tarif maximum
  • Moyenne saison (mai-juin, septembre) : tarif moyen -20%
  • Basse saison (octobre-avril hors vacances scolaires) : tarif réduit -40%

Proposez une réduction pour les séjours longs (semaine, quinzaine) par rapport au prix à la nuitée. Cela fidélise les séjours longue durée qui génèrent moins de rotation et moins de charges.

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Gérer les réservations et les locataires

Répondre aux demandes

Répondez dans les 6 heures maximum à toute demande de renseignement, idéalement dans les 2 heures. Les voyageurs contactent plusieurs propriétaires simultanément. Le premier qui répond avec des informations claires et complètes obtient souvent la réservation.

Dans votre réponse, confirmez les dates disponibles, rappelez le prix total avec toutes les charges, expliquez les modalités de paiement et d'arrivée. Posez 2-3 questions pour qualifier la demande : nombre exact de personnes, motif du séjour, présence d'animaux, expérience en location saisonnière.

Soyez vigilant aux demandes floues ou aux insistances pour communiquer hors plateforme avant réservation. Les arnaques existent : faux profils, demandes de virement avant engagement, chèques de banque frauduleux.

Contrat de location

Un contrat écrit est obligatoire, même pour une location de 3 jours. Il engage les deux parties et définit les conditions du séjour.

Le contrat doit mentionner :

  • Identité et adresse des deux parties
  • Adresse précise du logement loué
  • Dates et horaires d'arrivée et départ
  • Nombre de personnes autorisées
  • Prix total détaillé (loyer + charges + taxe de séjour + caution)
  • Modalités de paiement (acompte, solde)
  • Montant et conditions de restitution de la caution
  • Règlement intérieur (interdiction fumer, animaux, nuisances, etc.)
  • Équipements mis à disposition
  • Modalités d'annulation

Vous pouvez télécharger un modèle type sur le site service-public.fr. Adaptez-le à votre situation et faites-le signer en deux exemplaires.

État des lieux

L'état des lieux d'entrée et de sortie est aussi important qu'en location longue durée. Il vous protège en cas de dégradation et permet au locataire de contester des remarques infondées.

À l'arrivée, faites le tour du logement avec le locataire. Montrez-lui le fonctionnement des équipements (chauffage, volets, alarme, piscine). Remettez-lui un document récapitulatif avec les numéros utiles (votre contact, urgences, médecin, pharmacie).

Notez sur l'état des lieux les défauts ou usures existants : éclat sur un meuble, tache sur un canapé, rayure au sol. Prenez des photos datées des zones sensibles. Le locataire ne pourra pas être tenu responsable de dégâts antérieurs à son séjour.

Au départ, refaites un tour complet. Vérifiez la propreté générale, le fonctionnement des équipements, l'absence de casse. Si tout est conforme, restituez la caution sous 48 heures. En cas de dégradation, conservez la part nécessaire aux réparations avec justificatifs (photos, devis, factures).

Caution et paiement

Demandez une caution de 20 à 30% du montant de la location. Elle couvre les éventuels dégâts ou la casse d'équipements. Ne la confondez pas avec l'acompte à la réservation (qui lui est de 30% du prix et reste acquis en cas d'annulation par le locataire selon les conditions du contrat).

Privilégiez les virements bancaires pour les paiements. Ils laissent une trace et sécurisent la transaction. Évitez les espèces au-delà de 1 000€ (limite légale entre particuliers) et refusez les chèques de banque pour un premier contact (risque de faux).

Sur Driing, le système de paiement sécurisé gère automatiquement les acomptes, soldes et cautions avec traçabilité complète. Le propriétaire reçoit les fonds rapidement après le début du séjour, sans délai de plusieurs semaines comme sur certaines plateformes.

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Les erreurs à éviter

Sous-estimer les charges et le temps

Beaucoup de nouveaux propriétaires calculent leur rentabilité uniquement sur le loyer brut. Or les charges sont nombreuses :

  • Taxe foncière (partiellement déductible)
  • Taxe d'habitation si meublé de tourisme
  • Assurance spécifique location saisonnière (+50 à 200€/an)
  • Charges énergétiques (eau, électricité, gaz, bois) utilisées par les locataires
  • Ménage entre locations (60-120€ par rotation si externalisé)
  • Entretien piscine (produits, nettoyage, révision annuelle)
  • Linge de maison (achat, lavage, usure)
  • Internet et abonnements TV
  • Petites réparations régulières (ampoules, robinetterie, électroménager)
  • Renouvellement mobilier et décoration (budget annuel 3-5% de la valeur des meubles)

Au global, les charges représentent 20 à 40% des recettes locatives selon les biens et votre implication personnelle.

Le temps nécessaire est également sous-estimé : gestion des demandes et réservations (2-5h/semaine en haute saison), états des lieux, ménage si vous le faites, entretien courant, gestion des problèmes (panne, réclamation). Comptez 50 à 100 heures par an pour un bien correctement géré.

Négliger la communication avec les locataires

Un locataire qui ne reçoit pas de réponse à sa question 3 jours avant son arrivée panique et vous laissera un avis négatif même si le séjour se passe bien ensuite. La disponibilité et la réactivité sont essentielles.

Envoyez un message de bienvenue 7 jours avant l'arrivée avec les informations pratiques : adresse exacte, code d'accès ou modalités de remise des clés, horaires d'arrivée/départ, règlement intérieur, contact pour toute urgence.

Pendant le séjour, donnez un numéro où vous êtes joignable. Vous n'avez pas besoin de déranger les locataires, mais si un problème survient (panne, incompréhension), ils doivent pouvoir vous contacter rapidement.

Après le départ, remerciez-les et proposez-leur de laisser un avis. Les bons avis attirent de nouveaux locataires et améliorent votre réputation.

Prix trop élevés ou trop bas

Fixer un prix trop haut par rapport au marché local vous laisse avec un taux d'occupation de 20-30% quand vous pourriez atteindre 60-70% à tarif juste. Vous perdez finalement du revenu global.

À l'inverse, un prix trop bas vous fait perdre de l'argent inutilement et attire une clientèle moins soigneuse. Un bien sous-évalué de 20% génère certes plus de demandes, mais pas forcément de meilleurs locataires.

Ajustez vos tarifs chaque année en fonction de l'évolution du marché local, de vos retours d'expérience et de votre taux d'occupation. Si vous êtes complet 6 mois à l'avance chaque saison, vous pouvez augmenter. Si vous peinez à remplir, analysez si c'est un problème de prix, de photos, de description ou de concurrence.

Oublier la déclaration fiscale

Ne pas déclarer ses revenus locatifs est une fraude fiscale. L'administration croise les fichiers avec les plateformes de location qui transmettent automatiquement les revenus de leurs utilisateurs.

En cas de contrôle, vous risquez un redressement avec pénalités (majoration de 40 à 80% des impôts dus) et intérêts de retard. Le jeu n'en vaut pas la chandelle.

Déclarez correctement vos revenus chaque année, choisissez le régime fiscal adapté, et conservez tous vos justificatifs pendant au moins 3 ans.

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Optimiser sa rentabilité

Prolonger la saison

Dans les destinations saisonnières (bord de mer, montagne), la rentabilité se joue sur la capacité à louer hors haute saison. Développez des arguments pour l'arrière-saison :

  • Tarifs attractifs (-30 à -40% vs haute saison)
  • Mise en avant des activités hors-saison (randonnée, vélo, patrimoine, gastronomie)
  • Ciblage clientèle spécifique (retraités, télétravailleurs, couples sans enfants)
  • Offres packages avec activités locales

Un bien qui se loue 12 semaines en haute saison à 1 200€ génère 14 400€. Le même bien qui ajoute 8 semaines hors-saison à 700€ atteint 20 000€, soit +40% de revenu avec un effort commercial modeste.

Soigner son e-réputation

Les avis clients sont décisifs. Un bien noté 4,8/5 avec 30 avis récents se loue 3 fois plus facilement qu'un bien identique noté 4,2/5 avec 5 avis anciens.

Après chaque séjour réussi, demandez explicitement un avis au locataire. Facilitez la démarche en rappelant le lien dans votre message de remerciement. 70% des locataires satisfaits laisseront un avis positif si vous le demandez, contre 20% spontanément.

Si vous recevez un avis négatif, répondez factuellement et proposez une solution. Les futurs locataires lisent vos réponses autant que les avis eux-mêmes. Une réponse professionnelle compense partiellement un avis médiocre.

Investir dans les équipements rentables

Certains investissements se rentabilisent rapidement :

  • Climatisation : coût 1 500-3 000€, permet de louer 4 semaines supplémentaires en été dans le Sud, gain 3 000-4 000€ → rentabilité 1 an
  • Piscine hors-sol de qualité : coût 1 000-2 000€, augmente le prix de 15-20% et le taux d'occupation de 30% → rentabilité 1-2 ans
  • Jacuzzi : coût 4 000-8 000€, permet de louer hors-saison et d'augmenter les tarifs de 30-50% → rentabilité 2-3 ans
  • Photos professionnelles : coût 200-400€, multiplie les réservations par 2-3 → rentabilité immédiate

À l'inverse, certains investissements coûtent cher sans impact majeur sur les réservations : décoration design haut de gamme, équipements high-tech complexes, aménagements ultra-spécifiques.

Maîtriser les frais de plateforme

Nous l'avons vu : les commissions de 12 à 18% représentent 1 200 à 1 800€ sur 10 000€ de revenus annuels. Migrer vers une plateforme sans commission comme Driing vous fait économiser cette somme chaque année.

Sur 5 ans, cela représente 6 000 à 9 000€ conservés. Sur 10 ans, 12 000 à 18 000€. Ces montants financent des travaux de rénovation, l'achat de nouveaux équipements ou simplement améliorent votre rentabilité nette.

Le calcul est simple : si votre bien se loue correctement (bon emplacement, photos de qualité, prix cohérent), les locataires viendront quelle que soit la plateforme utilisée. Autant conserver 100% de vos revenus plutôt que d'en reverser 15% à un intermédiaire.

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Ressources et liens utiles

Démarches administratives :

Fiscalité :

Louer sans commission :

Pour conclure

Louer sa maison de vacances demande de l'organisation et de la rigueur, mais génère des revenus complémentaires significatifs. Les démarches administratives sont simples une fois accomplies la première fois. La fiscalité, bien que modifiée récemment, reste compréhensible avec les bons outils.

Le choix de votre plateforme de diffusion impacte directement votre rentabilité nette. Entre une plateforme à 15% de commission et une plateforme sans commission, la différence représente 1 500€ par an pour 10 000€ de revenus locatifs. Sur 10 ans, cela fait 15 000€ conservés plutôt que versés à un intermédiaire.

Commencez avec un bien propre, bien équipé, bien photographié et tarifé au prix du marché. Répondez rapidement aux demandes, soyez disponible pour vos locataires, et les avis positifs viendront naturellement. Ces avis attireront de nouveaux locataires, créant un cercle vertueux.

La location saisonnière fonctionne dans toutes les régions de France, pas uniquement sur le littoral. Une maison de campagne, un appartement en ville, un chalet à la montagne : chaque bien trouve son public si l'offre est cohérente avec la demande locale.

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